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mardi 21 février 2012

Baisse du désir : le trouble sexuel majeur du couple




Baisse du désir : le trouble sexuel majeur du couple

La baisse de l’attirance pour son partenaire constitue le problème sexuel le plus souvent rencontré, ainsi que le grand tabou au sein des couples, selon une étude récente.

« Il ne me désire plus, il ne m’aime plus », « elle ne comprend pas que même si je n’ai pas envie, je l’aime quand même »… La baisse de l’attirance physique pour son partenaire : voici le plus grand tabou, à l’heure actuelle, en matière de sexualité. Et le problème sexuel le plus fréquemment rencontré par les couples. Tel est le résultat d’une enquête Ifop « Les Français, le désir, et les cinq sens ». Loin devant les problèmes érectiles, d’éjaculation précoce ou de simulation d’orgasme, la diminution du désir est considérée comme le trouble majeur de la sexualité, pour près d’une personne sur deux.

Des conclusions qui ne surprennent pas Sylvain Mimoun, gynécologue et andrologue. « La baisse du désir est souvent interprétée comme une baisse d’amour. En consultation, j’entends souvent des femmes se demander : ‘je ne le désire plus, est-ce que je l’aime encore ?’ C’est de là que viennent les difficultés. On mélange amour et désir alors que ce n’est pas la même chose. » Selon l’étude, 53% des personnes interrogées déclarent avoir été confrontées à un trouble du désir. Un problème exacerbé par notre société hyper sexualisée. « On nous montre des femmes qui font l’amour tous les jours, des homme qui assurent toujours…, explique Marie-Hélène Colson, médecin sexologue. Ces modèles sont écrasants pour l’homme et la femme lambda ».

Libido et érection

Chez l’homme, le problème de la baisse de l’érection s’ajoute à celui de la baisse du désir. Et y est souvent associé. A tort. « Là encore, ce sont deux choses différentes », insiste Sylvain Mimoun. « Ne pas avoir de désir, c’est ne pas être capable, malgré l’érection, d’avoir des rapports sexuels. Le souci, c’est qu’un homme confronté à des problèmes d’érection va se refermer sur lui-même, ne va plus aller vers sa partenaire. Alors même que celle-ci a besoin de se sentir désirée. A ce moment-là, le couple a un problème. »
Un homme sur quatre touché toutes tranches d’âge confondues ; un homme sur trois après quarante ans ; un sur deux passé 60 ans… Les problèmes d’érection constituent une maladie fréquente. « Mais pas une fatalité, prévient Marie-Hélène Colson. Ils peuvent être soignés. » A condition toutefois d’accepter de se faire soigner. « Si le sujet est aujourd’hui moins tabou, aller consulter reste assimilé à une honte, ajoute la sexologue. Je vois des gens qui restent dix ans avec leur problème alors que celui-ci pourrait être réglé. » Alors que, toujours selon l'étude, les Français considèrent leur médecin comme un interlocuteur privilégié vers qui se tourner en cas de problème sexuel. Les hommes (55%) se disant beaucoup plus disposés que les femmes à consulter un professionnel de santé. Mais dans la réalité, seul un cas sur dix de problèmes érectiles est aujourd'hui pris en charge.

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