La Vie après la Mort - Germain

La connaissance, c'est de la richesse

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lundi 29 juillet 2013

La Vie après la Mort

                                   

La Vie après la Mort

des rêves, messages de l'Au-delà


des rêves, messages de l'Au-delà

Rêver d'un être cher disparu, c’est faire un rêve très fort, très particulier. Le rêve peut être baigné d’une belle lumière. Quand on se réveille le lendemain, on est dans une sorte d’état de grâce, on est sûr d’avoir eu un véritable contact avec le disparu, on est sûr qu’il est vivant même si c’est sur un autre plan, on est sûr que sa vie continue autrement.
Ces rêves marquent profondément. Ils semblent tellement réels que l’on a de la peine à les dissocier de la vie éveillée. Ils nous donnent une fabuleuse énergie et une joie incommensurable. Ils nous emplissent d’une grande félicité et d’une grande force qui perdurent des jours, des mois, des années… toute la vie. Ils sont salvateurs !
Toutes les âmes sont en communication les unes avec les autres à travers le temps et à travers l'espace, ainsi à travers les rêves, on peut rejoindre l'esprit d'un proche disparu



La Vie après la Mort



LES MORTS NOUS PARLENT...

Nos êtres chers nous disent qu'ils vont bien, qu'ils sont vivants, qu'ils sont heureux. Ils viennent pour nous réconforter, nous aider, nous donner un conseil. Ils nous disent qu'ils nous aiment, ils nous serrent dans leurs bras. Plus souvent, ils nous apparaissent sans rien dire, ils viennent simplement pour nous rassurer. Ils nous sourient. Ces rêves, ce sont de très belles rencontres.
Ces rencontres, on peut les provoquer. Juste avant de s'endormir, dans ce moment particulier où l'on bascule entre la vie éveillée et le sommeil, on peut demander à notre proche de venir nous rendre visite pendant la nuit et, surprise, et joie, il arrive que cela se réalise ! Ainsi, ces retrouvailles répondent à nos attentes, à nos moments de désarroi, à notre douleur. On croyait notre proche perdu et on le retrouve.
Comme il est doux de savoir que la lumière brille au bout du tunnel.
A travers ces rencontres avec nos proches disparus, les messages délivrés par les rêves sont pour la plupart assez faciles à comprendre. D'autres rêves cependant sont plus énigmatiques, plus mystérieux, ils demandent à être déchiffrés. Ces rêves racontent des histoires et ces histoires sont émaillées de symboles. Ces histoires sont des sortes de paraboles, d'allégories, elles nous alimentent aux sources de la vie en nous mettant en contact avec l'énergie des symboles qu'elles contiennent. Elles nous font prendre conscience que nous appartenons à un univers infini, elles nous mettent en relation avec la conscience universelle, l'inconscient collectif. Ces rêves sont symboliques.
Le rêve symbolique puise sa richesse et prend corps dans les images de l'inconscient collectif, ainsi que dans les archétypes. Il nous met en symbiose avec la puissance et la pérennité de ces images qui se perpétuent de générations en générations. Les symboles sont expressions de l'énergie et de la vie qu'ils véhiculent. Tout, depuis la nuit des temps, est enregistré, comptabilisé, ordonné, dans l'Univers, le passé, le présent, l'avenir...

MON FILS M'A PARLÉ...

Mon fils Serge était mon troisième enfant, il est mort tragiquement.
Mais très heureusement, très rapidement, j’ai rêvé à Serge. J’ai rencontré Serge, Serge ce fils que j'avais perdu et que j'ai retrouvé. Ces rêves ont été des présents du ciel, non seulement ils ont apporté du baume à mon cœur douloureux, mais ils m’ont aussi délivré des messages.
Pour moi, ces rêves ont été support d'une profonde et rigoureuse méditation.
Les rêves que Serge m'a envoyés depuis sa mort, sont porteurs de symboles, de messages universels. Ils sont en rapport avec les mythes, avec les cultures, avec les religions. Il sont en rapport avec la vie, avec sa vie, avec sa mort ! Ils touchent à l'univers, au mystère de la vie et de la mort, au mystère de la création.
Dans ces rêves, on peut voir comment Serge a été mon guide intérieur, mon enseignant, mon initiateur. Il a été le maître de mes rêves. Il m’a transmis ce qu’il a appris, ce qu'il apprend, il m’a communiqué ce qu’il vit. Comment il évolue. Il m’a accompagnée  dans mes prises de conscience.

SERGE ÉTAIT MORT ET IL EST REVENU À LA VIE...

Ces rencontres  avec Serge se sont placées sous le signe de la régénération, de la vie et de l’immortalité. Je pourrais les relier à la symbolique du  « phénix », cet oiseau mythique fabuleux, sacré, unique et immortel qui s’engendre par lui-même et que l’on retrouve dans de nombreuses traditions. Cet oiseau primordial concentre en lui l'espérance immémoriale de la renaissance. Il ouvre à la perspective merveilleuse et divine de l'immortalité dans son processus dynamique. Il enseigne que lorsque le défunt est à même de prendre conscience et donc de mesurer les actes de sa vie passée dans la vérité de l’esprit, il est justifié. Alors il ressuscite.


Poenix

Tout comme le phénix il renaît de ses propres
cendres. Il renaît à lui-même, par lui-même,
à travers les purifications qui lui sont
nécessaires pour accéder à des niveaux de
conscience de plus en plus élevés.
Ces rencontres m’ont fait comprendre, que
dans l’Univers tout est relié, que rien n’est
inéluctable et que tout est éternel
recommencement. 

Que la vie après la mort existe.

Que Serge est toujours VIVANT











Il est vivant


« Je ne suis pas mort tout de suite, mais je suis mort très vite...
Dans ma vie, je n'ai pas toujours fait de bonnes rencontres et j'ai commis des erreurs
mais maintenant je suis dans la lumière et je peux la redistribuer. »
(Serge : contact médiumnique, - octobre 2009 -)


LA VIE DE SERGE...

Quand Serge a été tué il était au seuil de ses 33 ans. A une de ses amies lui disant que c'était l'âge du Christ, il avait répondu : « Oui je sais,  ça passe ou ça casse ». Depuis sa naissance Serge a toujours été dans le mal-être, il n'était jamais bien là où il était, dès mon retour de la maternité il en fut ainsi ; bébé, il fallait toujours s'occuper de lui, ne jamais le laisser seul, ne serait-ce que quelques secondes, tout de suite il hurlait. Toujours il a craint d'être abandonné. Pourquoi ? était-ce en relation avec sa naissance, ou avec quelque chose qui aurait pu se passer pendant que je l'attendais et qui l'aurait traumatisé, ou bien portait-il tout cela dans ses gènes ? Cela remonterait-il par exemple à ces abandons qui ont eu lieu dans mes familles paternelles et maternelles, aurait-il hérité de traumatismes qu'il aurait portés dans son inconscient familial. ? ou bien était-il affecté de cette terrible maladie : le trouble bipolaire ? : j'ai retrouvé dans ses affaires une photo de Kurt Cobain... Je ne le saurai jamais...
Il n'a pas arrêté de casser, de se casser, comme s'il ne se jugeait pas digne d'être aimé... tout en le désirant si fort ! Un jour il m'a dit : « Tu n'aurais jamais dû me mettre au monde ». Il avait l'impression de ne pas être à sa place ici sur cette terre.
Il a toujours eu peur d'être abandonné, il a toujours refusé de se conformer aux règles de la société. Toujours il a vécu dans le désir insatisfait d'être aimé, dans la rébellion, l'insoumission et la provocation : « ça passe ou ça casse ».
Ombres et lumière ont parsemé sa vie. Il était toujours, ainsi que l'a chanté Jacques Brel, en quête d'une inaccessible étoile .
Serge a vécu le pire et le meilleur. Nombreux et terribles furent les « accidents » de sa vie ; mais aussi combien d'autres choses furent grandes et remarquables ; oui, car la condition humaine l'a toujours intéressé .
Serge ne voulait pas entrer dans le moule de la société de consommation, il ne se trouvait pas dans la banalité de la vie, c'était quelqu'un d'extrême. Aussi, il était marginal depuis plusieurs années, confronté à la violence mais aussi à la solidarité de la rue.

DES TÉMOIGNAGES...

Après la mort de Serge un de ses amis m'a dit ces mots extraordinaires :
«  Votre fils buvait mais ce n'était pas 365 jours sur 365, il était GENIAL, c'était comme un prêtre dans la rue, il aidait tout le monde, on faisait appel à lui dès qu'il y avait un problème, et il a fait changer de mentalité de nombreuses personnes ».
D'ailleurs à son enterrement, ses amis étaient nombreux, beaucoup pleuraient, l'un d'eux a crié dans l'église : « C'était mon ami !», au cimetière, une jeune femme a jeté le bavoir de son bébé dans sa tombe, jurant qu'elle lui apprendrait combien Serge était quelqu'un de bien, un jeune homme a demandé au prêtre si on pouvait mettre sur son cercueil déjà descendu dans la tombe, une canette de bière et un chichon, ce qui fut fait d'ailleurs par un employé des pompes funèbres. Combien beaux et réconfortants ces hommages de la part de ceux qui l'avait côtoyé et aimé, pour certains dans l'univers hostile de la rue : « Sylvie, Clémence, Psylo, Julia, Sebastian, Delphine, Christian, Laetitia, Kylian, Camel Bouba, Steph, Charlotte, François, Tey uf, Gigi, Josse, Alex, Emilie, Sandrine... »,
Parmi tous ces témoignages, deux m'ont particulièrement touchée :
- Emilie :
" J'ai rencontré Serge l'année de mes 19 ans.. Une rencontre très forte. Nous nous sommes croisés dans un " squat" , à cette époque il vivait dans la rue et moi j'allais à la découverte du monde, je cherchais un sens à la vie. Nous avons échangé quelques mots sur son voyage en Inde et presque immédiatement, j'ai senti que naissait en moi un incroyable amour pour lui . Il dégageait un très fort magnétisme, une sensibilité à fleur de peau.
Ce soir là, il n'était pas bien, il répétait sans arrêt que la vie était horrible et moi je répliquais qu'elle était magnifique (sans réaliser je pense, ce que cela signifiait vraiment). Ma rencontre avec Serge a balayé et bouleversé toutes mes certitudes, elle a modifié le regard que je portais sur le monde . A cette époque je n'étais pas croyante et je riais quand on me parlait de Dieu.
Il m'a montré mon ignorance. Il m'a montré les ténèbres et il m'a montré la lumière aussi. Il m'a appris l'amour, l'amour " agapé" , universel, divin. Il m'a permis de ressentir et de frôler du bout du doigt la véritable foi, celle qui va bien au delà des dogmes. Il est le seul homme à m'avoir fait pleurer en me disant que j'étais belle, non pas parce qu’il prononçait ces mots comme un homme à une femme, mais parce qu'il y avait une vérité éclatante dans ses yeux et dans sa voix presque inacceptables. Il a révélé en moi un amour incommensurable.
J'ai vécu avec lui un peu plus d'un an. Une année qui fut difficile parce que je l'aimais, alors que lui voulait mourir. Il ne se sentait pas compris je crois. Il savait trop à quel point les Hommes étaient malades et perdus, lui comme les autres. Mais il savait aussi à quel point, ils pouvaient être beaux. Serge incarnait le paradoxe et dans ce paradoxe il était tellement vrai. Pas de mensonge, pas d’hypocrisie, il était un humain, avec ses failles, ses faiblesses et ses qualités. Une générosité à toute épreuve, une capacité d'amour rare, une vision spirituelle et tellement juste du monde, une ouverture formidable et une tolérance merveilleuse.
Cet homme portait en lui un véritable trésor sans l’avoir lu ou appris dans aucun livre. Sa sensibilité hors du commun et l’abandon à la vie qu’il manifestait lui avait sans aucun doute ouvert des portes que bien peu eurent l’occasion de franchir.
Voilà en quelques mots ce que je peux dire de Serge. Il y a eu dans ma vie un avant et un après… Et je sais que tout ce qu’il était, tous les mots que nous avons pu échanger m’accompagneront encore longtemps sur le chemin. »
- un ami :
« Devant la soudaineté et la violence de l'évènement, j'ai pris conscience que je n'avais pas « lâché » Serge. En effet, depuis que je le connais dans son mal-être, il a toujours été dans ma prière-méditation, aux côtés d'autres errants en quête de lumière - leur démarche ombreuse ou ténébreuse n'est qu'un cheminement aveugle vers la vérité. Et en disant cela je ne puis m'empêcher de penser à Dostoievski qui a mis dans ses romans des personnages d'une grande bassesse, ivrognes, violents, destructeurs : mais qui trouvent le Christ quand ils sont au fond du gouffre. Serge, l'âme slave, l'orthodoxie... nul doute que dans sa misère, Serge a vu le regard du Christ. »
La bise « mon vieux » »

SERGE : LE SENS DE SA VIE....

Tous ces témoignages m'ont montré, combien la vie de mon fils avait été utile, très utile, et tout cela donnait sens à ce que mon coeur déjà savait. Tout cela transcendait ses problèmes, son mal de vivre, ses difficultés, et les épreuves, et les conséquences qui en avaient découlé pour son entourage, sa famille et en premier lieu, moi sa mère.
Il est vrai que depuis que j'avais mis Serge au monde, j'avais toujours vécu dans l'angoisse, dans l'angoisse de ce qui pourrait lui arriver, je le sentais tellement fragile, tellement vulnérable, et les coups durs, très durs, se succédaient, ça ne finissait jamais, ça recommençait toujours !
Combien de fois, j'ai eu peur de la sonnerie du téléphone, dans la crainte continuelle de ce que j'allais apprendre encore ! Là aussi, c'est comme si j'avais su.... car l'horreur, l'indicible horreur, s'est abattue sur moi le matin du 17 mars 2003, alors que Serge était mort depuis 2 jours . Personne ne nous avait avertis, nous avons appris sa mort tout à fait par hasard, par une jeune fille venue se renseigner sur le jour des funérailles. Sa soeur, ma fille, a hurlé au téléphone : « Serge a été tué ».
Tout a basculé, j'ai crié comme une bête, déchirée, meurtrie, crucifiée, et encore et encore lorsque j'ai appris qu'il avait été autopsié, coupé en morceaux à l'institut médico-légal. Le drame, s'est passé au cours d'une altercation après une beuverie avec un de ses camarades d'infortune. Ce drame, c'est le drame de l'alcool et de la fragilité de 2 êtres, c'est ce que j'ai tenu à dire aux Assises lors du procès, où je ne venais pas dans un esprit de vengeance, ni de haine. Ce que je voulais c'était restaurer l'image de mon fils, ce n'est pas parce que l'on est marginal que l'on est un moins que rien ; peut-être était-ce là sa vraie place ? tout cela nous échappe, on ne sait pas, la fraternité peut avoir de multiples visages. Il n'a jamais eu vraiment conscience, je pense, du rôle important qu'il a joué auprès des plus démunis. La cour d'Assises l'a bien compris et les jurés, et le procureur clamant quant à lui qu'il avait été le Richard Borhinger des squats lyonnais.
De plus en plus je pense que Serge a été en quelque sorte missionné, missionné pour assister les démunis, les personnes en difficultés, qu'il a croisés sur sa route, missionné aussi pour sa famille. Je rends grâce à mon fils d'avoir été ce qu'il a été, je lui pardonne pour les souffrances qu'il m'a fait endurer. Je lui demande de me pardonner pour toutes les maladresses, toutes les incompréhensions que j'ai pu entretenir à son encontre, je lui ai demandé ce pardon lorsque j'ai été autorisée à le voir à la morgue. Je le remercie de tout ce qu'il m'a apporté, j'ai grandi en esprit et je continue de grandir, car je sais combien il m'aide, combien il est présent, - je ressens parfois sa présence, combien il a évolué maintenant qu'il est de l'autre côté, je sais combien il est en paix maintenant.
Ce que je souhaite à ce malheureux garçon qui a tué mon fils, c'est qu'il s'en sorte et qu'il se réinsère après avoir purgé sa peine d'emprisonnement ; avant le drame dont il a été l'auteur, il était comme perdu, seul, abandonné... il n'a pas , je pense, réalisé ce qu'il faisait, il l'a fait dans un moment de rage contre mon fils , lequel, sous l'effet de l'alcool n'a pas mesuré lui non plus la portée de ses paroles. Le jour du procès, sa visiteuse de prison m'a confié qu'il n'avait pas cessé de pleurer depuis 4 ans, de penser à Serge et à moi sa mère, de regretter son geste.

Je crois en la rédemption de tous les êtres quoi qu'ils aient pu faire. Serge lui a pardonné, en témoigne un de ces rêves. Cependant, terrible et incompréhensible est la mort d'un enfant pour une mère, encore plus terrible quand elle se passe dans des conditions tragiques.

1 commentaire:

  1. je crois en la vie apres la mort car nous sommes tous des etres immortels habites dans un corps, un jour nous laisserons ce corps pour aller de l'au dela soit en enfer ou au ciel . il n'y a point de purgatoire. le ciel et l'enfer existe. l'une des deux destinations nous est reserve . c'est a vous de choisir

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