Parler à votre bébé comme à un adulte stimule son intellect. - Germain

La connaissance, c'est de la richesse

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mercredi 2 avril 2014

Parler à votre bébé comme à un adulte stimule son intellect.

Pour améliorer le développement d'un bébé, n'hésitez pas à lui parler comme à une grande personne, affirment des chercheurs de l'université de Florida Atlantic.
Rien ne sert de gazouiller. Engagez plutôt la conversation ! Parler aux bébés comme à des adultes, en  utilisant une syntaxe et un vocabulaire complexes, permet à leur cerveau de  mieux se développer et leur servira à mieux apprendre tout au long de leur vie,  affirment des chercheurs. Certes, lorsqu'un parent porte sa voix dans les aigus ou chantonne il attire l'attention de son bébé, mais pour qu'il apprenne, il est préférable de  lui parler comme à un adulte.

"Il ne s'agit pas seulement d'emmagasiner du vocabulaire, il faut aussi que  ce vocabulaire soit de qualité", a expliqué jeudi Erika Hoff, psychologue à  l'université Florida Atlantic, lors de la conférence annuelle de la Société  américaine pour le progrès de la science (AAAS), à Chicago. "La parole (des parents) doit être riche et complexe", a-t-elle ajouté.

Vocabulaire mieux élaboré : enfant meilleur en classe

Mieux encore: parler aux bébés revêt une importance telle que les enfants  issus de milieux où la parole est moins élaborée sont en général moins bons en  classe. Et ces différences sont aussi visibles dans les structures cérébrales des  enfants, selon Kimberly Noble, neurologue et pédiatre à l'université Columbia  de New York.

Le Dr. Noble et ses collègues ont ainsi comparé les cerveaux d'enfants  défavorisés et ceux d'enfants dont les parents ont fait des études supérieures  et ont un niveau de vie élevé. Ils ont trouvé des disparités entre les systèmes cognitifs qui dirigent la  sociabilité et la mémoire, mais les différences les plus flagrantes  concernaient la partie du cerveau qui conditionne le développement de la parole."

En vieillissant, les enfants issus de milieux favorisés consacrent une  plus grande partie de leur cerveau à ces régions", a souligné le Dr. Noble. Anne Fernald, psychologue à l'université Stanford, a exposé les résultats  d'une étude effectuée sur un groupe d'enfants hispanophones de milieux  défavorisés.  En enregistrant les conversations que les enfants entendent toute la  journée, Mme Fernald s'est rendu compte que les jeunes enfants ne bénéficiaient  que peu des conversations périphériques entre leurs parents. Le vrai  apprentissage, selon elle, provient de la parole qui leur est directement  adressée.
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